Parmi les mémoires transgénérationelles que j’ai pu mentionner à l’occasion d’autres articles se trouve le syndrôme du gisant.

Qu’est-ce que le syndrôme du gisant?

Ce syndrôme est très bien dévéloppé par Salomon Sellam, notamment dans son livre » le syndrôme du gisant, un subtil enfant de remplacement ». Il correspond à une réparation transgénérationelle d’un décès injustifié et injustifiable dans la famille. Ce genre de décès concerne les personnes qui sont parties trop tôt: enfant en bas âge, fausse couche ou personne décédée jeune. En effet, on n’est pas surpris et on peut s’attendre au décès d’une personne de 90 ans mais lorsque la personne décède alors qu’elle est bien plus jeune, cela crée un traumatisme tel que la famille ne parvient pas à digérer cette disparition.

Inconsciemment, les parents souhaitent qu’un enfant vienne remplacer le défunt pour continuer sa vie et se sont les descendants qui remplissent cette tâche.

Les conséquences pour lesdits descendants sont qu’ils ne peuvent pleinement vivre leur vie (jamais de plaisir, vie bloquée qui n’avance pas…) car ils sont inconsciemment colonnisés par la mémoire du défunt et les projections des ascendants qui n’ont pu surmonter le décès. Cela peut même, bien sûr, aboutir au déclenchement de maladies sur plusieurs générations, des régimes impossibles…

On peut reconnaitre les gisants (ascendants chargés de remplacés le disparu) à plusieurs signes

Les prénoms

Ils portent des prénom tels que Yves (anagramme: vie), sylvie (s’il vit), gisèle (elle git), géraldine (in gérald), claudine (in claude)…la liste est loin d’être exhaustive. Ils peuvent aussi porter le même prénom que le défunt ou porter le prénom qui est la contraction des prénoms prévus pour 2 enfant précédemment décédés (exemple: norman, contraction des prénoms romains et anne si des parents ont précédemment perdu un petit garçon et une petite fille qui devaient porter ces prénoms….)

Les comportements

Les gisants peuvent avoir la sensation qu’il y a 2 personnes en eux, qu’ils ne vivent pas leur vie, ils peuvent être souvent sans énergie ou au contraire en avoir beaucoup (pour faire vivre le gisant), ils peuvent avoir du poids (avoir de l’énergie pour le gisant), ils ont souvent une voix calme, monotone et fuit les endroits où c’est la faite car il ne faut pas qu’il y ait trop de bruit pour éviter de déranger le gisant. Ils peuvent également avoir la mâchoire qui grince, notamment pendant le sommeil, dorment allongé comme un défunt; bras le long du corps ou bras croisés,  ils aiment les pièces sombres ou les métiers ou sports d’altitudes, ils aiment porter du noir et peuvent développer des maladies comme la sclérose en plaque, parkinsopn, l’hyperactivité…..

Autre façon de débusquer un gisant

On trouve généralement la trace du syndrôme du gisant dans les arbres généalogiques, en particulier via des coïncidences de dates ou si des ancêtres décédés ont eu les mêmes prénoms.

Concernant les dates, plusieurs correspondances sont possibles, mais il convient avant tout de cerner celle du point G. Celle-ci correspond à la date de naissance du gisant +9 mois

Du reste, on peut aussi prendre en compte la date de conception (9 mois avant la naissance), la date de naissance et une date que l’on appelle le point V et qui correspond à 6 mois d’écart avec la date de naissance.

exemple: si vous naissez le 6 avril, vous avez été conçu le 6 juillet, votre point G est le 6 Janvier. C’est donc sur l’axe transgénérationnel janvier/avril/juillet que l’on recherche les personnes avec lesquelles on est liées avec  un écart tolérable d’une semaine avant ou après la date

Une fois ces dates déterminées, en observant l’arbre familial, on peut avoir différents cas:

  • la date de conception du gisant peut correspondre à celle du défunt,
  • la date de conception du gisant peut correspondre à la date de naissance du défunt,
  • la date de conception du gisant peut correspondre à la date de décès du défunt,
  • la date de naissance du gisant peut correspondre à la date de conception du défunt,
  • la date de naissance du gisant correspond à celle du décès du défunt,
  • le point G du gisant correspond à la date de conception du défunt,
  • le point G du gisant correspond à la date de décès du défunt

Comment guérir le syndrôme du gisant et se réapproprier sa vie?

Parfois, la prise de conscience de ce syndrôme suffit à guérir mais parfois pas et dans ce cas, vous pouvez le guérir grâce à l’hypnose. C’est pourquoi je vous invite à découvrir mon autohypnose pour guérir le syndrôme du gisant. Cet audio peut s’avérer efficace mais s’il ne suffisait pas, il convient alors de vous faire accompagner par un thérapeute. En effet, nous sommes tous différents et ne réagissons pas de la même manière. Certains inconscients peuvent plus récalcitrants que d’autres

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Amélie BRUDER

Energéticienne, hypnothérapeute, professeur de yoga, auteur